viernes, 29 de abril de 2011

L'illustre descendance du roi Priyavrata




 
----- Original Message -----
Sent: Monday, February 28, 2011 5:00 AM
Subject: L'illustre descendance du roi Priyavrata.

Le bulletin de
"LADK ou les Ami(e)s de Krishna"
Dédié à Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada
Fondateur du mouvement Hare Krishna
- LEVÉE DE FONDS 2011. Nous avons besoin de votre aide. S'il vous plaît, aidez nous en supportant le site www.vedaveda.com http://www.vedaveda.com/vedaveda/don/2011html

   
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Lundi le 28 février, 2011.
L'illustre descendance du roi Priyavrata.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de "La forêt de plaisirs de l'univers matériel." puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada.

VERSET 13

yat-prinanad barhisi deva-tiryan-
manusya-virut-trnam avirincat
priyeta sadyah sa ha visva-jivah
pritah svayam pritim agad gayasya

TRADUCTION

Lorsque les actions d'une personne satisfont le Seigneur Suprême, tous les devas, à commencer par Brahma, tous les êtres humains, les animaux, les oiseaux, les abeilles, les arbres, les plantes, les herbes et les autres êtres vivants sont satisfaits. Le Seigneur Souverain est l'Ame Suprême de tous les êtres, et Il trouve en Lui-même un bonheur parfait; néanmoins, Il descendit dans l'arène de Maharaja Gaya pour lui faire savoir que ses sacrifices Le comblaient et déclara: "Je suis pleinement satisfait."

TENEUR ET PORTEE

Ce verset stipule clairement qu'il suffit de satisfaire Dieu, la Personne Suprême pour rendre heureux les devas et tous les autres êtres vivants, sans distinction aucune. Si l'on verse de l'eau sur les racines d'un arbre, toutes ses branches, grosses et petites, ainsi que ses fleurs et ses feuilles, s'en trouvent nourries, Bien que le Seigneur Suprême soit pleinement satisfait en Lui-même, l'attitude de Maharaja Gaya Lui procura un tel plaisir qu'Il descendit en personne dans l'arène sacrificielle pour lui dire: "Je suis pleinement satisfait.'' Qui peut être comparé à Maharaja Gaya?

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.15)


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Murtis de Prabhupada                 Murti Natural                            Mridanga
 
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare


Mardi le 1 mars, 2011.
Le goût de l'eau.

Cette semaine au Cinéma Hare Krishna, nous vous présentons la vidéo "Dans le métro de Montréal.", que vous pouvez visionner en cliquant ici.

Bonne écoute!


 
 
 

Mercredi le 2 mars, 2011.
En cet âge.

Dans le Kali-yuga, le chant du Saint Nom est plus important que l'étude du Védanta :

[Prakasananda Sarasvati dit à Sri Chaitanya:] " Vous êtres un sannyasi. Pourquoi, dès lors, Vous adonner au chant et à la danse ? Pourquoi animez-Vous ce mouvement de sankirtana en compagnie de fanatiques ? La méditation et l'étude du Védanta sont les seuls devoirs d'un sannyasi. Pourquoi les abandonnez-Vous pour danser en compagnie de fanatiques ? Vous resplendissez comme si Vous étiez Narayana Lui-même. Auriez-Vous la bonté de m'expliquer pourquoi Vous avez adopté un comportement indigne de Votre rang ? " Sri Chaitanya Mahaprabhu répondit à Prakasananda : " Votre Grâce, daignez entendre entendre la raison de tout cela. Mon maître spirituel Me considérait comme un insensé; voilà pourquoi il Me châtia. "Tu es un insensé, Me dit-il. Tu n'es pas capable d'étudier la philosophie du Védanta; aussi dois-Tu chanter sans cesse le Saint Nom de Krishna, qui représente l'essence de tous les mantras ou hymnes védiques.""

Lorsque Prakasananda Sarasvati demanda à Sri Chaitanya pourquoi Il n'étudiait pas le Védanta ni ne méditait, Sri Chaitanya Se présenta comme un insensé de la pire espèce pour enseigner que dans l'ère où nous vivons, le Kali-yuga, on ne rencontre que des êtres particulièrement pécheurs et insensés, incapables d'atteindre la perfection simplement par l'étude de la philosophie du Védanta ou par la méditation. Les sastras préconisent avec force :

harer nama harer nama harer namaiva kevalam
kalau nasty eva nasty eva nasty eva gatir anyatha

" Chante le Saint Nom du Seigneur, car en cet âge de querelle et d'hypocrisie, il n'existe pas d'autre moyen, pas d'autre moyen, pas d'autre moyen pour atteindre la délivrance. " La plupart des gens au cours du Kali-yuga sont si déchus qu'il eur est impossible d'atteindre la perfection par la seule étude du Védanta-sutra. Il faut donc sérieusement s'en remettre au chant constant du Saint Nom du Seigneur... Bien que Sri Chaitanya soit le Seigneur Suprême, Krishna, le maître spirituel de l'Univers entier, Il n'en joua pas moins le rôle d'un disciple afin d'enseigner par l'exemple qu'un dévot doit s'en tenir rigoureusement à l'ordre d'un maître spirituel en chantant constamment le maha-mantra Hare Krishna. Celui que l'étude de la philosophie du Védanta attire beaucoup doit s'inspirer de l'exemple donné par Sri Chaitanya. En cet âge, nul n'est réellement compétent pour étudier le Védanta; aussi est-il préférable de chanter le Saint Nom du Seigneur, qui représente l'essence de toute connaissance védique, comme le confirme Krishna Lui-même dans la Bhagavad-Gita (15.15) :

vedais ca sarvair aham eva vedyo
vedanta-krd veda-vid eva caham


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Jeudi le 3 mars, 2010.
Qui peut échapper à l'emprise de maya?

VERSET 16

na tatha hy aghavan rajan
puyeta tapa-adibhih
yatha krsnarpita-pranas
tat-purusa-nisevaya

TRADUCTION

O roi, si un pécheur se consacre au service d'un authentique dévot du Seigneur et apprend ainsi à vouer son existence aux pieds pareils-au-lotus de Krsna, il peut se purifier complètement, ce que ne donne pas l'observance du brahmacarya ou la pratique de l'austérité, de la pénitence et des autres méthodes d'expiation que j'ai déjà décrites.

TENEUR ET PORTEE

Les mots tat-purusa désignent un prédicateur de la Conscience de Krsna, comme le maître spirituel. Srila Narottama Dasa Thakura disait: chadiya vaisnava-seva nistara payeche keba —"A moins de servir un maître spirituel authentique, un vaisnava modèle, qui peut échapper à l'emprise de maya?" Et la même idée est reprise en bien des endroits. Le Srimad-Bhagavatam (5.5.2), par exemple, enseigne: mahat-sevam dvaram ahur vimukteh —quiconque désire être libéré de l'influence de maya doit rechercher la compagnie d'un pur bhakta, d'un mahatma. Le mahatma est celui qui s'absorbe vingt-quatre heures par jour dans le service d'amour du Seigneur. Comme Krsna le dit Lui-même dans la Bhagavad-gita (IX.13):

mahatmanas tu mam partha
daivim prakrtim asritah
bhajanty ananya-manaso
jnatva bhutadim avyayam
"Ceux qui ignorent l'égarement, ô fils de Prtha, les mahatmas, se trouvent sous la protection de la nature divine. Me sachant Dieu, la Personne Suprême, originelle et intarissable, ils s'absorbent dans le service de dévotion." Ainsi, la caractéristique du mahatma réside dans le fait qu'il n'a d'autre occupation que le service de Krsna. Il faut servir un vaisnava si l'on désire être délivré de toutes les conséquences de ses fautes, raviver sa conscience de Krsna originelle et apprendre à aimer Krsna. Tel est le résultat du mahatma-seva. Bien sûr, en servant un pur bhakta, toutes les réactions dues à notre vie pécheresse se trouvent automatiquement réduites à néant; mais le service de dévotion est nécessaire pour raviver notre amour assoupi pour Krsna non pour faire disparaître un amas insignifiant de péchés. De même que le brouillard se dissipe dès l'apparition des premiers rayons de soleil, toutes les suites de nos fautes se trouvent anéanties dès que nous commençons à servir un pur bhakta, si bien que nous n'avons pas à déployer d'efforts spéciaux à cette fin. Les mots krsnarpita-pranah se rapportent au bhakta qui voue son existence au service de Krsna, et non à celui qui cherche à être sauvé de la voie menant à une existence infernale. Le bhakta est narayana-parayana, ou vasudeva-parayana, ce qui signifie que la voie de Vasudeva, ou la voie de la dévotion, représente toute sa vie, son âme même. Narayana-parah sarve na kutascana bibhyati: un tel bhakta ne craint par d'aller n'importe où. (S.B.,6.17.28) Une voie conduit à la libération sur les systèmes planétaires supérieurs, et une autre vers les planètes infernales; mais quel que soit l'endroit où il est envoyé, un narayana-para-bhakta n'éprouve aucune crainte. Il souhaite simplement pouvoir se rappeler Krsna en quelque lieu qu'il soit. Un tel bhakta n'a que faire du ciel et de l'enfer; il est seulement attaché à servir Krsna. Ainsi, même s'il est plongé dans des conditions de vie infernales, il les accepte comme étant la miséricorde de Krsna: tat te nukampam susamiksamanah. (S.B.,10.14.8) Il ne proteste pas en disant: "Je suis un si grand dévot de Krsna. Pourquoi m'inflige-t-on ces souffrances?" Il pense plutôt: "C'est la miséricorde de Krsna." Un tel état d'esprit est tout à fait possible pour un bhakta absorbé dans le service d'un représentant de Krsna. Voilà le secret de la réussite.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)

Vendredi le 4 mars, 2011.
Allumer un feu en l'arrosant.

 
 
Lundi le 7 mars, 2011.
L'illustre descendance du roi Priyavrata.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de "La forêt de plaisirs de l'univers matériel." puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada.

VERSET 14-15

gayad gayantyam citrarathah sugatir avarodhana iti trayah putra
babhuvus citrarathad urnayam samrad ajanista. tata utkalayam maricir
maricer bindumatyam bindum anudapadyata tasmat saraghayam madhur
namabhavan madhoh sumanasi viravratas tato bhojayam manthu-
pramanthu jajnate manthoh satyayam bhauvanas tato dusanayam
tvastajanista tvastur virocanayam virajo virajasya satajit-pravaram putra-
satam kanya ca visucyam kila jatam.

TRADUCTION

Maharaja Gaya eut de Gayanti trois fils nommés Citraratha, Sugati et Avarodhana. Urna, la femme de Citraratha, lui donna un fils du nom de Samrat, qui eut lui-même pour fils Marici, né de son union avec Utkala. Marici eut de Bindhumati un fils nommé Bindu, et Saragha, la femme de Bindu, lui donna un fils du nom de Madhu. Madhu eut pour fils Viravrata, qui fut mis au monde par Sumana et eut à son tour deux fils, Manthu et Pramanthu, mis au monde par Bhoja. Manthu et Satya eurent un fils nommé Bhauvana qui, avec Dusana, engendra Tvasta. Tvasta et Tvasta et Virocana engendrèrent Viraja, dont la femme, Visuci, donna le jour à cent fils -dont Satajit- et à une fille.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.15)

Mardi le 8 mars, 2011.
Le génie de Krishna.

Cette semaine au Cinéma Hare Krishna, nous vous présentons la vidéo "Dans le métro de Montréal.", que vous pouvez visionner en cliquant ici.

Bonne écoute!

 

 

Mercredi le 9 mars, 2011.
En cet âge.

" Le but de l'étude de tous les Védas est de Me connaître; en vérité, c'est Moi qui ai composé le Védanta, et Je suis Celui qui connaît les Védas. "

Celui dont la connaissance de la conscience de Krishna se révèle imparfaite ne peut comprendre la philosophie du Védanta. Un étalage prétentieux d'étude du Védanta dénué de conscience de Krishna relève de l'énergie externe, maya, et tant que l'homme est attiré par les imperfections de l'énergie matérielle en constante mutation, il ne peut que s'écarter de la dévotion au Seigneur. Le véritable adepte de la philosophie du Védanta est un dévot de Vishnou, le plus grand d'entre les grands, le soutien de l'Univers entier. Nul ne peut atteindre l'infini s'il ne dépasse pas le domaine du service consacré au limité. La connaissance de l'infini représente le vrai brahma-jñana, la connaissance du Suprême. Ceux qui se vouent à l'action intéressée et à la connaissance spéculative ne peuvent comprendre la valeur du Saint Nom du Seigneur, Krishna, qui est toujours complètement pur, éternellement libéré et tout de félicité spirituelle. Celui qui a trouvé refuge en le Saint Nom, qui est identique au Seigneur Lui-même, n'a pas a étudier la philosophie du Védanta car il a déjà mené toutes ces études à leur terme.

Celui qui n'a pas qualité pour chanter le Saint Nom et qui, le croyant différent de Krishna, cherche ainsi refuge dans l'étude du Védanta pour comprendre Krishna, doit être considéré comme un insensé de la pire espèce, comme le confirme la conduite personnelle de Chaitanya Mahaprabhu. Quant aux adeptes de la spéculation intellectuelle qui désirent faire une carrière universitaire au moyen de l'étude du Védanta, ils sont aussi considérés comme relevant de l'énergie matérielle. Au contraire, une personne qui chante sans cesse le Saint Nom a déjà traversé l'océan de l'ignorance. Par suite, même celui qui a vu le jour dans une famille de rang inférieur mais qui chante le Saint Nom doit être jugé comme ayant déjà dépassé l'étude de la philosophie du Védanta. À ce sujet, le Srimad-Bhagavatam (3.33.7) affirme :

aho bata svapaco 'to gariyan
yaj jihvagre vartate nama tubhyam
tepus tapas te juhuvuh sasnur arya
brahman ucur nama grnanti ye te

36 " Même s'il est issu d'une famille de mangeurs de chien, celui qui chante le Saint Nom de Krishna doit être vu comme une personne s'étant soumise à maintes ascèses et ayant accompli tous les yajñas védiques au cours de sa vie passée. " Un autre passage des Écritures stipule :

rg-vedo 'tha yajur-vedah sama-vedo 'py atharvanah
adhitas tena yenoktam harir ity aksara-dvayam
 
 
Jeudi le 10 mars, 2010.

Qui peut échapper à l'emprise de maya?

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VERSET 17
sadhricino hy ayam loke
panthah ksemo kuto-bhayah
susilah sadhavo yatra
narayana-parayanah
TRADUCTION
La voie empruntée par les purs bhaktas, dont la conduite est exemplaire et qui sont pleinement dotés des meilleures qualités, est assurément la plus salutaire et appropriée en ce monde; elle est exempte de crainte et authentifiée par les sastras.
TENEUR ET PORTEE

Il ne faut pas croire que si une personne adopte la voie de la bhakti, c'est qu'elle est incapable de se plier aux cérémonies rituelles recommandées par la section karma-kanda des Vedas, ou de se livrer à des conjectures sur des sujets spirituels du fait d'une éducation insuffisante. C'est pourtant bien ce que disent généralement les mayavadis; pour eux, la voie de la bhakti n'est destinée qu'aux femmes et aux illettrés. Or, cette accusation est sans fondement. La voie de la bhakti est suivie par les plus doctes érudits, comme les Gosvamis, Sri Caitanya Mahaprabhu et Ramanujacarya. Ce sont eux les véritables adeptes de la bhakti. Et que l'on soit ou non instruit, que l'on appartienne ou non à l'aristocratie, on doit marcher sur leurs traces. Mahajano yena gatah sa panthah: il faut suivre la voie tracée par les mahajanas. Les mahajanas sont ceux qui ont adopté la voie du service de dévotion (susitah sadhavo yatra narayana-parayanah), car ces grandes personnalités sont des êtres parfaits. Comme l'enseigne le Srimad-Bhagavatam (5.18.12):

yasyasti bhaktir bhagavaty akincana
sarvair gunais tatra samasate surah
 
 
"Celui qu'anime une dévotion indéfectible pour Dieu, la Personne Suprême, possède toutes les qualités des devas." Les gens à l'intelligence réduite, cependant, se méprennent sur la voie de la bhakti; c'est pourquoi ils prétendent qu'elle n'est destinée qu'aux personnes incapables de s'acquitter des cérémonies rituelles ou de se livrer à des conjectures intellectuelles. Le mot sadhricinah le confirme ici: la bhakti représente la voie qu'il convient de suivre, et non celle du karma-kanda ou du jnana-kanda. Peut-être les mayavadis sont-ils susilah sadhavah (des saints hommes au comportement exemplaire), mais il est tout de même permis de se demander s'ils progressent réellement car ils n'ont pas emprunté la voie de la bhakti. Ceux qui suivent la voie tracée par les acaryas sont également susilah et sadhavah, mais leur progression est en outre akuto-bhaya, c'est-à-dire exempte de toute crainte. Il faut donc suivre sans peur les douze mahajanas de même que leurs représentants dans la succession de maîtres à disciples, et s'affranchir ainsi de l'emprise de maya.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)

Vendredi le 11 mars, 2011.
Je suis la foudre.

 
 
Lundi le 14 mars, 2011.
Séisme au Japon.

La terre a tremblé, puis la mer s'est déchaînée, engloutissant des centaines de personnes. En plein milieu de l'après-midi vendredi dernier, le Japon a été frappé par le plus fort tremblement de terre de son histoire. L'onde de choc s'est fait sentir jusqu'en Colombie-Britannique. (Canada)

Les images du séisme et du tsunami qu'il a causé dans les minutes qui ont suivi, transmises par la télévision japonaise, avaient de quoi glacer le sang. On pouvait voir une immense vague noire, haute de 10 m à son sommet, balayer le littoral, emportant sur son passage maisons, bateaux, véhicules et vies humaines.

Tremblement de terre au Japon
http://www.youtube.com/embed/YZmUEGpMHY4



Le bilan provisoire établi par la police fait état de plus de 1400 morts et disparus à la suite du tremblement de terre et du tsunami.



Témoignage d'un touriste français à Tokyo.
http://www.youtube.com/embed/vMyFyda1rvI




Au moins 613 personnes ont péri dans différentes régions du nord et de l'est du Japon.

Parmi ces victimes figurent plus de 200 cadavres retrouvés sur la plage de Sendai (nord-est, préfecture de Miyagi) après le passage d'une vague de plus de 10 mètres consécutive aux secousses d'une amplitude considérable.

Tokyo a subi d'importantes secousses
http://www.youtube.com/embed/muruXMsa-yc



Environ 1200 foyers sont susceptibles d'avoir été touchés par le tsunami dans cette zone.

Vidéos d'amateurs du séisme au Japon.
http://www.youtube.com/embed/BInH_laU46E



Quelque 784 personnes étaient par ailleurs toujours portées disparues et 1128 blessés ont été signalés, selon le nouveau bilan provisoire de la police, établi samedi à 11H30 locales (02H30 GMT).

Séisme au Japon : résumé des événements.
http://www.youtube.com/embed/b1wxW95siSg



Bien sûr, nous ne souhaitons pas ces choses, mais dans ce monde il y a un danger à chaque pas, et ce, depuis le début de la création. Voici ce que dit Srila Prabhupada à ce sujet dans un de ses livres.

Dans l'Univers matériel, de nouveaux dangers nous guettent à chaque pas. Le Seigneur confirme, en effet, dans la Bhagavad-Gîtâ, que cet Univers est un lieu de dangers, jonché d'embûches. Les intelligences médiocres s'acharnent, par mille moyens, à contourner ces obstacles, ou à vouloir tirer jouissance de l'existence matérielle en dépit des malheurs qu'elle impose, mais demeurent ignorants du fait que cet Univers est, par nature, source de constantes souffrances. Ils n'ont par ailleurs nulle connaissance du Royaume de Dieu, tout de félicité et sans nulle trace de malheur. Au contraire, il va du devoir de l'homme à l'intelligence sûre de ne pas se laisser troubler par les cruautés du sort, d'ailleurs inévitables en ce monde, mais plutôt de prendre à cœur, en dépit de tous les maux qui ne sauraient manquer de l'atteindre, de progresser sur la voie de la réalisation spirituelle, conscient qu'il s'agit là de sa mission humaine.

De fait, l'âme se situe au-delà de toute souffrance matérielle, si bien que tous les maux auxquels nous faisons face ne sont tels que de nom, et donc sans fondement. En rêve, par exemple, on peut se voir dévoré par un tigre et hurler de peur, mais en réalité, il n'y a pas de tigre, et donc nulle raison d'avoir peur; tout n'est que chimères. De même, les maux de l'existence sont comme des songes. Si, toutefois, on a l'heureuse fortune de mettre un terme à nos " hallucinations " en entrant au contact du Seigneur à travers le service de dévotion, cette union ne nous apportera que gains tangibles; toute action accomplie dans le cadre des neuf pratiques dévotionnelles représente un pas en avant sur le sentier de l'affranchissement de l'Univers matériel, du retour à Dieu.

Ce verset fort intéressant nous révèle que les calamités ou périls (vipadah) sont bienvenus, en autant qu'ils nous permettent de cultiver le souvenir de Krishna.

ta te 'nukampâm susamîksamâno
bhuñjâna evâtma-krtam vipâkam

(S.B.10:14:8)

Comment le dévot accueille-t-il le danger ? Il est inévitable, car l'Univers est le royaume du danger. Les sots, ignorants de ce fait, s'acharnent à contourner ces embûches; aussi luttent-ils pour survivre. Chacun cherche le bonheur et fuit les périls. Ainsi se définit l'existence matérielle. Tous poursuivent le bonheur ultime (atyantikam sukham). L'ouvrier pense : " Travaillons sans relâche en économisant pour nos vieux jours, où nous pourrons alors jouir de la vie sans avoir à travailler. " Tel est le projet secret de chacun. Nul ne veut travailler; au contraire, dès qu'une personne s'enrichit, elle songe à une retraite heureuse. Mais ce n'est pas ainsi qu'on trouvera le bonheur.

Kunti parle ici de apunar bhava-darsanam. Le préfixe a signifie " ne pas " et les mots punar bhava " la répétition des morts et renaissances ". Voilà le vrai péril auquel il convient de mettre un terme.

L'Univers matériel est jonché d'embûches (padam padam yad vipadâm). Citons un exemple. On peut traverser l'océan à bord d'un navire à toute épreuve, mais sans être en sécurité pour autant : en mer peut surgir à tout instant quelque danger. Le Titanic étant considéré comme un navire insubmersible; or, dès son premier voyage, il coula à pic et plusieurs hommes influents y perdirent la vie. Conclusion : impossible d'éviter tout danger en ce monde qui demeure par nature une source de constants périls. Notre souci doit être de franchir sans délai cet océan de dangers. Tant que nous sommes en mer, notre situation demeure précaire, si solide que soit notre navire. C'est un fait. Ne laissons pas toutefois les vagues de l'océan nous perturber; cherchons plutôt à rejoindre l'autre rive. Tel doit être notre souci.

Tant que durera notre séjour ici-bas, nous devrons affronter diverses calamités car ce monde de matière en est saturé. Développons malgré tout notre conscience de Krishna afin de pouvoir, en quittant notre corps, retourner auprès de Lui, en notre demeure originelle.

Puisé dans le huitième chapitre du livre de la Reine Kunti.

Vous pouvez voir les vidéos directement à cette page:
http://www.vedaveda.com/vedaveda/radio/2011/046.html

Montage par Aprakrita dasa.

Mardi le 15 mars, 2011.
Biographie de Srila Prabhupada.

Cette semaine au Cinéma Hare Krishna, nous vous présentons la vidéo "Dans le métro de Montréal.", que vous pouvez visionner en cliquant ici.

Bonne écoute!



 

Mercredi le 16 mars, 2011.
Prenant tout à la légère.

Se fondant abusivement sur ces versets, certains sahajiyas, prenant tout à la légère, se considèrent comme des Vaisnavas, mais ne se soucient même pas d'aborder l'étude du Védanta-sutra ou de la philosophie du Védanta. Un authentique Vaisnava devrait étudier la philosophie du Védanta; mais si, après l'avoir approfondie, on n'adopte pas le chant du Saint Nom, on ne vaut alors guère mieux qu'un Mayavadi. En conséquence, il ne faut pas être Mayavadi, mais en même temps, il ne s'agit pas d'être ignorant en matière de philosophie du Védanta. De fait, au cours de Ses entretiens avec Prakasananda Sarasvati, Chaitanya Mahaprabhu montra qu'Il connaissait le Védanta. Comprenons sonc qu'un Vaisnava devrait être parfaitement versé dans la philosophie du Védanta; cependant, il ne devrait pas penser que cette étude représente l'unique réalité et n'éprouver ainsi aucun attachement pour le chant du Saint Nom. Un dévot doit bien saisir qu'il est important de simultanément comprendre la philosophie du Védanta et chanter le Saint Nom. Si, par l'étude du Védanta, on devient impersonnaliste, c'est que l'on n'a pas su percer le mystère du Védanta. C'est ce que confirme la Bhagavad-Gita (15.15). Védanta signifie "conclusion du savoir". L'ultime aboutissement du savoir est la science de Krishna, qui est identique à Son Saint Nom. (C.C. Adi 7.68-72)

Dans le Kali-yuga, le chant du Saint Nom est plus important que le sannyasa pour accéder à la réalisation spirituelle :

Dans le Kali-yuga, le sannyasa est interdit car les hommes de cet âge sont tous des sudras, incapables d'en observer les règles et principes. Ainsi est-ce devenu chose commune que de voir de prétendus sannyasis agir de façon aberrante, jusqu'à entretenir des relations intimes avec les femmes. Telle est la situation abominable en cet âge. Bien qu'ils s'habillent en sannyasis, ils ne parviennent pas à échapper aux quatre principes d'une vie de péché, à savoir la vie sexuelle illicite, la consommation de chair animale, l'usage d'excitants et de substances toxiques, et le jeu. Et puisqu'ils ne peuvnet s'affranchir de ces attachements, ils ne font que tromper le public en se faisant passer pour des swamis.

Jeudi le 17 mars, 2010.
Qui peut échapper à l'emprise de maya?

VERSET 18

prayascittani cirnani
narayana-paranmukham
na nispunanti rajendra
sura-kumbham ivapagah

TRADUCTION

O roi, de même qu'un récipient ayant contenu une boisson enivrante ne peut être purifié même si on le plonge dans les eaux de nombreuses rivières, un abhakta ne peut être purifié par quelque méthode d'expiation que ce soit, même s'il les suit à la perfection.

TENEUR ET PORTEE

Pour tirer parti des différentes méthodes d'expiation, il faut au moins faire preuve d'une certaine dévotion, sinon il n'y a aucune chance d'être purifié. Il ressort clairement de ce verset que même ceux qui prennent appui sur le karma-kanda et le jnana-kanda ne peuvent être purifiés par ces voies s'ils ne possèdent pas au moins un soupçon de dévotion. Le mot prayascittani est au pluriel, car il désigne aussi bien le karma-kanda que le jnana-kanda. C'est pourquoi Narottama Dasa Thakura dit: karma-kanda jnana-kanda, kevala visera bhanda, comparant ainsi ces deux voies à des vases remplis de poison —boisson enivrante et poison appartenant à une même catégorie. D'après ce verset du Srimad-Bhagavatam, une personne qui a beaucoup entendu parler du service de dévotion mais qui n'a développé en elle-même aucun attachement pour cette voie, qui n'est pas devenue consciente de Krsna, est comparable à un récipient contenant une boisson alcoolisée. Elle ne peut être purifiée tant qu'elle n'aura pas au moins un soupçon de service de dévotion à son actif.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)

Vendredi le 18 mars, 2011.
Le mental sur Krishna.

 
 
Lundi le 21 mars, 2011.
Le Kali-Yuga ou l'âge noir.

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Plusieurs personnes pensent que lorsque nous parlons du Kali-Yuga, que c'est seulement une théorie. Nous pouvons déjà voir certains effets de cet âge noir. Cette période qui durera 432,000 années, a commencé il y a 5000 ans, après le départ de Sri Krishna de ce monde.

Dans cet article aujourd'hui, pour commencer, je vous présente une vidéo qui démontre bien la progression de cet âge noir. Ce n'est que le début et tout va à une très grande vitesse. Personne n'aurait pensé qu'un jour, il serait possible de retrouver du gaz dans notre eau du robinet. C'est pourtant ce qui est arrivé à ces gens et cela risque de se produire encore et encore. Cela est provoqué par des gens qui ne pensent qu'à s'enrichir au détriment des habitants de ce monde.

Cette vidéo est suivie d'une conférence donnée par Srila Prabhupada.

Je vous laisse donc découvrir de quoi, il s'agit. Bonne écoute et bonne lecture.

Aprakrita dasa




Il y a cinq mille ans, Krsna-dvaipdyana Vyasa, l'auteur du Srimad-Bhagavatam, annonçait les revers de l'âge noir où nous vivons. Une conférence de Srila Prabhupada sur le Srimad-Bhagavatam.

tatas canudinam dharmah
satyam saucam ksama daya
kalena balina rajan
naksyaty ayur balam smrtih

"0 roi, par la force implacable du temps, chaque jour voit s'accentuer le déclin de la spiritualité, de la véracité, de la propreté, de la clémence, de la miséricorde, de la durée de la vie, de la force physique et de la mémoire." (S.B., 12.2.1)

Le Srimad-Bhagavatam décrit ainsi l'ère du kali-yuga, l'âge de discorde et d'hypocrisie dans lequel nous vivons actuellement. Cette oeuvre, mise par écrit il y a cinq mille ans, rapporte de nombreux événements qui devaient se produire dans le futur. Aussi le Srimad-Bhagavatam est qualifié d'Ecriture révélée (sastra), et son auteur (le sastra-kara), un être libéré, a connaissance du passé, du présent et du futur (tri-kala-jna). Ce texte contient donc de nombreuses prédictions, et fait mention, par exemple, de l'avènement de Buddha, de celui de Kalki (manifestation divine qui apparaîtra à la fin du kali-yuga), et de celui du Seigneur Caitanya.

Suukadeva Gosvami analyse ici les grands traits du kali-yuga: au cours de cet âge, se dégraderont peu à peu les principes de la spiritualité (dharma), la véracité (satyam), la pureté (saucam), la clémence (ksama), la miséricorde (daya), la durée de la vie (ayur), la force physique (balam) et la mémoire (smrti), pour disparaître complètement, ou presque. Le kali-yuga est précédé de trois autres yugas: le satya-yuga (qui dure 1728 000 ans), le treta-yuga (1296 000 ans) et le dvapara-yuga (864 000 ans). Il constitue donc l'aboutissement d'un cycle de quatre âges au cours duquel la longévité de l'homme décroît progressivement. De 100 000 ans, au début du satya-yuga, elle passe à 10000 ans puis à 1000 ans, et enfin à 100 ans au début du kali-yuga. Déjà, l'homme ne vit plus en moyenne que soixante-dix années, et le jour viendra où l'on tiendra pour un vieillard un homme de trente ans. Autre symptôme du kali-yuga annoncé dans le Srimad-Bhagavatam: la baisse de la mémoire (smrti). Aujourd'hui, en effet, on peut voir à quel point les gens ont tendance à oublier facilement. On peut leur répéter tous les jours la même chose, ils l'oublieront quand même. On observe également une diminution de la force physique, phénomène aisément vérifiable car personne n'est sans savoir que nos ancêtres avaient une constitution physique plus solide. Tous ces signes de décadence -diminution de la force physique, de la mémoire et de la longévité-, le Srimad-Bhagavatam les avait donc prédits.

Le kali-yuga se caractérise également par un déclin de la spirituanté. Pour ainsi dire, en cet âge, il n'est même plus question de religion, cela n'intéresse plus personne et partout l'on voit se fermer des églises et des temples. L'église dans laquelle nous nous trouvons par exemple fut vendue parce que personne ne la fréquentait plus, nous en avons acquis une très grande également en Australie, et à Londres j'ai pu voir moi-même des centaines d'églises complètement désertes. Même en Inde des petits temples ferment leur porte car ils ne servent plus que d'abri pour les chiens. Seuls demeurent quelques grands temples. Tout cela correspond donc à un déclin de la spiritualité (dharma).

La véracité, la pureté et la clémence n'échappent pas non plus à cette règle. Autrefois, un homme était toujours prêt à pardonner une insulte ou un affront. Arjuna en est le meilleur exemple: bien qu'il eut beaucoup souffert des intrigues de ses ennemis, il fit part à Krsna, sur le champ de bataille de Kuruketra, de son désir de ne pas en tirer vengeance dans un combat sanglant. Mais de nos jours, on se tue à la moindre dispute; c'est la triste vérité. Et de même, la compassion (daya) est en voie de disparition. On pourra bientôt assassiner quelqu'un en public sans que personne n'intervienne, cela arrive déjà aujourd'hui. Ainsi la spiritualité, la probité, la pureté, la clémence, la compassion, la durée de la vie, la force physique et la mémoire vont diminuer progressivement et de tels symptômes nous rappellent que l'âge de Kali progresse de façon inquiétante.

Le Srimad-Bhagavatam annonce également, vittam eva kalau nrnam janmacara-gunodayah: "Au cours de l'âge de Kali, on jugera de la valeur et de la position sociale d'un homme selon sa richesse." (S.B., 12.2.2). Autrefois pourtant, on considérait un homme en fonction de son élévation spirituelle. On honorait un brahmana pour sa connaissance du brahman, et parce qu'il avait conscience de la réalité spirituelle suprême. Mais aujourd'hui, dans l'âge où nous vivons, il n'existe plus de véritables brahmanas car les hommes en usurpent le titre en alléguant un droit héréditaire. Jadis, certes, les droits de l'hérédité avaient également leur importance, mais c'était sur sa conduite que l'on jugeait de la véritable valeur d'un homme. Celui qui naissait dans une famille de brahmanas ou de ksatriyas (le groupe des dirigeants ou des hommes de guerre) devait se comporter en brahmana ou en ksatriya. Et c'était le devoir du roi que de veiller à ce que personne n'usurpe sa position. Autrement dit, on jugeait de la respectabilité d'une personne à sa culture et son éducation. Mais de nos jours, vittam eva kalau nrnam: avec de l'argent, on peut tout obtenir. N'importe quel individu, même peu recommandable, jouira du respect d'autrui s'il possède de l'argent, peu importe la façon dont il l'a gagné. Quant à la culture ou à l'éducation, ces critères n'entrent plus en ligne de compte dans le kali-yuga. Autres symptômes de cet âge, dharma-nyaya-vyavasthayam karanam balam eva hi. "Les principes religieux et la justice devront se soumettre à la puissance temporelle." (S.B., 12.2.2). Il suffit qu'un homme jouisse d'une certaine influence pour qu'on lui reconnaisse tous les privilèges. On pourra être le dernier des impies et se faire proclamer saint en achetant les prêtres. C'est donc l'argent qui fait la valeur de l'homme, non ses qualités réelles. On lit ensuite, dampatye bhirucir hetur mayaiva vyavasharike: "Le mariage ne se fondera que sur une affection passagère, et pour réussir dans les affaires il faudra tromper autrui." (S.B., 12.2.3). Les relations conjugales reposent aujourd'hui sur un attrait mutuel et il suffit qu'un garçon et une fille se plaisent pour qu'ils décident d'emblée de se marier. Personne ne s'est soucié de connaître le futur des jeunes gens et une telle union amène fréquemment l'insatisfaction, et même le divorce six mois plus tard, tout ceci parce que le mariage ne reposait que sur un attrait superficiel, non sur une compréhension profonde.

Jadis, en Inde, les parents consultaient les astres avant d'unir leurs enfants; des calculs astrologiques sur le passé, le présent et l'avenir de ces derniers leur permettaient d'assurer la parfaite harmonie des futurs époux pour qu'ils vivent paisiblement et s'aident mutuellement à parfaire leur vie spirituelle, ce qui leur valait finalement de retourner à Dieu, en leur demeure originelle. Voilà comment se conçoit le mariage. Mais aujourd'hui, si un garçon et une fille d'âge mûr se plaisent, ils se marient... mais l'un ou l'autre s'en ira quelque temps plus tard. De telles unions n'ont certes aucune valeur, mais il est dit qu'en cet âge de Kali, le mariage ne reposera en tout et pour tout que sur un attrait mutuel -dampatye bhirucih: un jour on s'aime et le lendemain on ne veut plus se voir. Triste vérité. Un tel mariage n'a donc aucune valeur.

Vient ensuite une autre caractéristique de cet âge, stritve purmstve ca hi ratir vipratve sutram eva hi: "L'homme et la femme resteront unis tant que durera l'attrait sexuel, et les brahmanas (les hommes purs et intelligents) ne se distingueront que par leur fil sacré." (S.B., 12.2.3). Les brahmanas se voient offrir en effet un fil sacré, mais aujourd'hui n'importe qui s'imagine être devenu un brahmana par le simple port du fil sacré, peu importe si l'on se comporte en candala, en mangeur de chien. Personne ne réalise qu'un brahmana a d'énormes responsabilités; on s'imagine que pour devenir un brahmana il suffit d'acheter un fil sacré à dix centimes. Quant aux relations conjugales, stritve pumstve ca hi ratih: elles reposeront sur un attrait mutuel, mais à la moindre mésentente sexuelle, les sentiments des conjoints perdront de leur force.

Et le Srimad-Bhagavatam continue, avrittya nyaya-daurbalyam, panditye capalam vacah: "Les pauvres n'auront pas droit à la justice, et n'importe quel beau parleur sera décrété grand philosophe." (S.B., 12.2.4). Pas d'argent, pas de justice: c'est la loi! Voilà l'âge de Kali! Aujourd'hui il suffit d'acheter les juges pour que le jugement soit rendu en votre faveur. Mais si vous n'avez pas d'argent, alors n'allez pas au tribunal. Quant aux beaux parleurs, peu importe ce qu'ils racontent, on les considère comme des panditas, de grands érudits, même si personne ne comprend un traître mot de ce qu'ils disent. Si l'on s'exprime dans un jargon incompréhensible, les gens s'exclameront, "quel génie!". [Rires.] Et c'est le cas aujourd'hui. Tant d'imposteurs prennent ainsi la plume, et l'on voit ainsi leurs partisans justifier une incompréhension totale de prétendus chefs-d'oeuvre par des: "c'est inexplicable", "c'est supérieur", "c'est dément"

Le Srimad-Bhagavatam prédit encore:

anadhyataivasadhutve
sddhutve dambha eva tu
svikara eva codvahe
snanam eva prasadhanam

"Ce sera un déshonneur que de ne pas vivre dans l'opulence, alors qu'un individu bouffi d'orgueil se fera hypocritement passer pour un être pieux. Le mariage reposera sur un accord arbitraire et superficiel, et il suffira de prendre un bain pour se croire parfaitement propre et attirant." (S.B., 12.2.5)

Aujourd'hui donc la pauvreté est un déshonneur. Celui qui n'a pas su s'enrichir d'une façon ou d'une autre, honnête ou malhonnête, sera déconsidéré. Quant aux mariages, un simple accord suffira (svikara eva codvahe). C'est ainsi que cela se passe aujourd'hui dans le monde entier. On désigne un responsable des mariages, et il suffit de payer les frais administratifs et de se présenter devant Monsieur le Maire pour que le mariage soit consacré par un "oui" rituel. Jadis c'était les parents qui arrangeaient le mariage de leurs enfants après avoir consulté un astrologue qui pouvait prédire le futur. Mais aujourd'hui, un simple acquiescement verbal fait l'affaire (svikara).

Toujours selon le Srimad-Bhagavatam, dure vary-ayanam tirtham lavanyam kesa-dharanam: "Le simple fait de se rendre au bord de quelque rivière lointaine constituera un saint pèlerinage. L'homme se trouvera très beau avec les cheveux longs."

(S.B.,12.2.6). Voyez la justesse des prédictions du Srimad-Bhagavatam. Qui se serait douté que les hommes se mettraient à porter les cheveux longs ? Et pourtant, le Bhagavatam prophétise: kesa-dharanam. Kesa signifie "cheveux longs" et dharasam, "garder". Ce verset dit également dure vary-ayanam tirtham: pour être reconnu, un lieu de pèlerinage devra être situé loin du lieu où l'on habite. Le Gange par exemple traverse Calcutta mais personne n'ira prendre un bain dans cette portion de la rivière; ils préféreront se rendre à Hardwar, bien qu'il s'agisse du même Gange qui coule depuis ce lieu fort éloigné jusque dans la baie du Bengale. Les gens préféreront souffrir toutes sortes de tribulations pour aller se baigner à Hardwar sous prétexte qu'il s'agit là d'un tirtha, d'un lieu de pèlerinage. Et ainsi chaque religion a son tirtha. Les musulmans vont à la Mecque et à Médine, les chrétiens vont au Golgotha, et de même, les hindous estiment qu'ils doivent voyager très loin pour trouver un tirtha. Mais en fait, tirthi-kurvanti tirthani: un tirtha est un lieu où l'on peut rencontrer des êtres saints. Voilà donc la véritable définition d'un tirtha. Il ne s'agit pas de parcourir dix mille kilomètres pour faire un plongeon et de retourner chez soi. Autres symptômes de cet âge décadent:

udaram-bharata svarthah
satyatve dharstyam eva hi
daksyam kutumba-bharanam
yaso 'rthe dharma-sevanam
L'homme ne vivra plus que pour remplir son estomac et les déclarations qui s'imposent par leur caractère audacieux seront acceptées comme vérité absolue. L'homme qui saura assumer convenablement la charge d'une famille sera considéré comme un être exceptionnel, et l'on mesurera sa piété à la bonne réputation qu'il se sera faite dans le monde." (S.B., 12.2.6)

Celui qui peut se composer un menu somptueux s'estimera parfaitement heureux. Les gens, affamés, n'ayant plus rien à manger verront tous leurs désirs comblés s'ils peuvent festoyer un seul jour par année.

Satyatva dharstyam eva hi dit ensuite le Bhagavatam: n'importe quel beau parleur passera pour messager de la Vérité. Puis, daksyam kutumba-bharanam on sera "quelqu'un" si l'on sait pourvoir à tous les besoins de sa famille. C'est dire, donc, qu'il s'agira là d'une épreuve très difficile. Mais en fait, nous en sommes déjà arrivés à ce point: avoir à charge une femme et deux enfants constitue maintenant un tel fardeau qu'on ne veut même plus se marier.

Le verset suivant décrit ce qu'il adviendra lorsque toute la population aura ainsi été intoxiquée par le poison du kali-yuga.

evam prajabhir dustabhir
akirne ksiti-mandale
brahma-vit-ksaatra-sudranam
yo bali bhavita nrpab

'Qu'il s'agisse d'un brahmana (un homme pur et intelligent), d'un ksatriya (un dirigeant ou un homme de guerre), d'un vaisya (un commerçant ou un paysan), d'un sudra (un travailleur) ou d'un candala (un mangeur de chien), peu importe: celui qui réussira à obtenir le plus de votes s'emparera du pouvoir. Autrefois, le système voulait que seul un ksatriya puisse occuper le trône royal, et, non un brahmana, un vaisya ou un sudra. Mais aujourd'hui, dans l'âge de Kali, il n'existe plus ni ksatriyas ni brahmanas. On a instauré la démocratie. Nimporte qui peut devenir chef d'Etat s'il parvient à réunir suffisamment de votes en sa faveur, d'une façon ou d'une autre. Même s'il s'agit d'un fieffé coquin, il pourra néanmoins occuper le poste suprême et glorieux de chef d'Etat. Le Bhagavatam donne dans le verset suivant une description de ces dirigeants:

praja hi lubdhai rajanyair
nirghnair dasyu-dharmabhib
acchinna-dara-dravina
yasyanti-giri-kananam
"Ces canailles sans scrupule déguisées en dirigeants oppresseront tant les citoyens que ces derniers abandonneront leur famille et leurs biens pour se réfugier dans les collines et les forêts." (S.B., 12.2.8)

Ainsi les hommes qui obtiennent un poste au gouvernement par le système de votes ne sont-ils pour la plupart que des arrivistes ambitieux (lubdhai rajanyaih) ayant pour seul souci d'exploiter le peuple (nirghrnair dasyu). Et il est facile de voir en vérité que chaque année le gouvernement lève des impôts toujours plus lourds et que tout l'argent qu'il récupère ainsi sert à remplir les poches de toute cette racaille tandis que les citoyens continuent de croupir dans les mêmes conditions, et cela est vrai de tous les gouvernements. Les gens seront harcelés, jusqu'au jour où ils voudront tout quitter, leur vie de famille, leur femme et leurs biens, pour se réfugier au fond des bois (acchinna-dara-dravinah). Or, ce phénomène est lui aussi bien connu de nos jours.

En résumé, le Bhagavatam compare cet âge de Kali à un océan où règnent en maître le vice et le mal sous de multiples formes et que nul ne peut surmonter, tout comme il serait vain, même pour le plus habile nageur, de vouloir traverser l'Atlantique. Ce kali-yuga souffre de tant d'anomalies qu'il semble n'y avoir aucun remède. Pourtant, il existe bien une solution, kirtanad eva krsnasya mukta-sangah param vrajet: le Bhagavatam explique en effet qu'en chantant le Nom de Krsna -le maha-mantra Hare Krsna-, vous serez guéris de l'infection provoquée par ce kali-yuga.

Je vous remercie beaucoup.

Par A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada

Mardi le 22 mars, 2011.
Le pain quotidien.

Cette semaine au Cinéma Hare Krishna, nous vous présentons la vidéo "Le pain quotidien.", que vous pouvez visionner en cliquant ici.

Bonne écoute!


 

 

Mercredi le 23 mars, 2011.
Se doivent de l'adopter.

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Dans le Kali-yuga, l'injonction des Védas est que nul ne doit prendre le sannyasa. Bien sûr, ceux qui adhèrent véritablement aux principes régulateurs se doivent de l'adopter. Mais en général, les hommes sont incapables d'embrasser l'ordre du renoncement, et c'est pourquoi Chaitanya Mahaprabhu a bien souligné le fait que dans cet âge - kalau nasty eva nasty eva nasty eva gatir anyatha - il n'existe aucune autre voie que le chant des Saints Noms du Seigneur : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare. Le but premier du sannyasa est de vivre en relation étroite et constante avec le Seigneur Suprême, que ce soit en pensant à Lui, dans le cœur, ou en entendant parler de Lui. Dans cet âge, l'écoute revêt une importance plus grande encore que la méditation, car celle-ci risque fort d'être troublée par quelque agitation mentale, alors que si l'on se concentre sur l'écoute, on sera forcé de rester au contact de la vibration sonore du Nom de Krishna. La Personne " Krishna " et le son " Krishna " sont identiques, et si l'on chante à voix haute " Hare Krishna ", on peut immédiatement penser à Krishna. Cette pratique du chant des Saints Noms est donc la meilleure méthode de réalisation spirituelle en cet âge, et c'est pourquoi Sri Chaitanya l'a enseignée si merveilleusement, pour le bien de l'humanité entière. (S.B. 3.24.35)

La continence étant impossible en cet âge, Sri Chaitanya préconise le chant du Saint Nom comme la seule voie de réalisation spirituelle :

[Krishna dit à Arjuna:] " Les grands sages du renoncement, versés dans les Védas, et qui prononcent l'omkara, pénètrent dans le Brahman. Je vais maintenant t'instruire dans cette voie du salut, qui requiert la continence. "

Tels sont les deux aspects du Brahman que réalisent les étudiants de la science védique : dès les premiers temps de leur éducation, vivant dans le plus complet célibat auprès du maître spirituel, ils apprennent à faire vibrer le son om et se voient instruits de la lumière impersonnelle du Brahman. La continence est alors primordiale. Sans elle, point de progrès spirituel pour l'étudiant. Par malheur, les structures sociales ont tellement changé qu'il est aujourd'hui impossible à un individu de demeurer chaste d'un bout à l'autre de sa vie d'étudiant, d'observer strictement le brahmacarya. On trouve aujourd'hui, dans les universités, une multitude de disciplines, de spécialités diverses, mais nulle part on n'enseigne les principes du brahmacarya, sans lesquels il est très difficile de progresser dans la vie spirituelle. Pour combler cette lacune, Chaitanya Mahaprabhu vint enseigner au monde la méthode qui, selon les Écritures, constitue le seul moyen de réaliser l'Absolu en l'ère de Kali, c'est-à-dire le chants des Saints Noms : Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Rama, Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare. (B.G. 8.11)

Jeudi le 24 mars, 2010.
Une attirance pour Son Nom.

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VERSET 19
sakrn manah krsna-padaravindayor
nivesitam tad-guna-ragi yair iha
na te yamam pasa-bhrtas ca tad-bhatan
svapne pi pasyanti hi cirna-niskrtah
TRADUCTION
Même s'ils n'ont pas pleinement réalisé Krsna, ceux qui se sont totalement abandonnés, ne serait-ce qu'une fois, à Ses pieds pareils-au-lotus, et qui ont développé en eux une attirance pour Son Nom, Sa Forme, Ses Attributs et Ses Divertissements, sont complètement débarrassés des réactions liées à leurs fautes, car ils ont ainsi adopté la véritable méthode d'expiation. Ces âmes soumises ne voient jamais, même en rêve, Yamaraja ou ses messagers munis des cordes qui leur servent à lier les pécheurs.

TENEUR ET PORTEE

Krsna enseigne dans la Bhagavad-gita (XVIII.66):


sarva-dharman parityajya
mam ekam saranam vraja
aham tvam sarva-papebhyo
moksayisyami ma sucah

"Laisse là toute autre forme de religion, et abandonne-toi simplement à Moi. Je t'affranchirai de toutes les suites de tes fautes. N'aie nulle crainte." Le même principe se trouve ici exposé (sakrn manah krsna-padaravindayoh). Quiconque, en étudiant la Bhagavad-gita, décide de s'abandonner à Krsna, se trouve aussitôt affranchi des réactions dues à ses péchés. Il est également intéressant de noter que Sukadeva Gosvami, qui a plusieurs fois répété les mots vasudeva-parayana et narayana-parayana, utilise finalement les mots krsna-padaravindayoh, indiquant par là que Krsna Se trouve à l'origine de Narayana comme de Vasudeva. Bien que Narayana et Vasudeva ne diffèrent pas de Krsna, le simple fait de s'abandonner à Ce dernier permet de s'abandonner pleinement à toutes les émanations de Sa Personne, comme Narayana, Vasudeva et Govinda. Ainsi que Krsna Lui-même l'affirme dans la Bhagavad-gita (VII.7): mattah parataram nanyat —"Nulle Vérité ne M'est supérieure." Il existe de nombreux Noms et Formes de Dieu, la Personne Suprême, mais Krsna représente la Forme suprême (krsnas tu bhagavan svayam). Krsna recommande donc aux bhaktas néophytes de ne s'abandonner qu'à Lui (mam ekam). Du fait que ces derniers ne peuvent comprendre ce que sont les Formes de Narayana, de Vasudeva et Govinda, Krsna déclare directement: mam ekam. C'est ce que corroborent ici les mots krsna-padaravindayoh. Narayana ne parle pas personnellement, mais Krsna ou Vasudeva, oui —comme dans la Bhagavad-gita, par exemple. En conséquence, se conformer à la Bhagavad-gita signifie s'abandonner à Krsna, et cet abandon représente la plus haute perfection du bhakti-yoga.

Pariksit Maharaja avait demandé à Sukadeva Gosvami comment on peut éviter de sombrer dans les diverses conditions de vie infernales. Dans le verset qui nous occupe, Sukadeva Gosvami répond qu'une âme abandonnée à Krsna ne peut absolument pas connaître l'enfer (naraka). Non seulement elle n'aura pas à se rendre en de tels lieux, mais encore, même en rêve, elle ne verra pas Yamaraja ou ses messagers, ceux-là mêmes qui peuvent nous emmener en enfer. En d'autres termes, quiconque désire être sauvé d'une chute éventuelle dans une condition de vie infernale (naraka) doit s'abandonner tout entier à Krsna. Le mot sakrt est ici particulièrement important, car il indique que si une personne s'abandonne sincèrement à Krsna ne serait-ce qu'une seule fois, elle sera sauvée même si, par accident, elle choit de sa position en se livrant à des actes répréhensibles. C'est pourquoi Krsna déclare dans la Bhagavad-gita (IX.30):

api cet su-duracaro
bhajate mam ananya-bhak
sadhur eva sa mantavyah
samyag vyavasito hi sah

"Commettrait-il les pires actes, il faut voir quiconque pratique le service de dévotion comme un saint homme, car il est sur la voie parfaite."

Celui qui n'oublie jamais Krsna, ne serait-ce que pendant un moment, est sauvé même si, par accident, il s'avilit par quelque acte pécheur.

Le Seigneur dit également dans le deuxième chapitre de la Bhagavad-gita (II.40):

nehabhikrama-naso sti
pratyavayo na vidyate
svalpam apy asya dharmasya
trayate mahato bhayat

"Pour qui marche sur cette voie, aucun effort n'est vain, nul bienfait acquis n'est jamais perdu; le moindre pas nous y libère de la plus redoutable crainte." Puis, dans le sixième chapitre, Il précise: na hi kalyana-krt kascid durgatim tata gacchati —"L'homme dont les activités sont tournées vers la perfection ne voit jamais le mal triompher de lui." (B.g.,VI.40) La plus haute forme d'activité propice (kalyana) consiste à s'abandonner à Krsna. C'est la seule façon de prévenir une chute éventuelle dans une condition de vie infernale. Srila Prabodhananda Sarasvati a lui-même confirmé ceci en ces termes:
kaivalyam narakayate tri-dasa-pur akasa-puspayate
durdantendriya-kala-sarpa-patali protkhata-damstrayate
visvam purna-sukhayate vidhi-mahendradis ca kitayate
yat-karunya-kataksa-vaibhavavatam tam gauram eva stumah


Les actes pécheurs de celui qui s'est abandonné à Krsna sont comparables à un serpent dont les crocs à venin ont été arrachés (protkhata-damstrayate); il n'y a plus rien à craindre de cet animal. Bien entendu, il ne faut pas commettre d'actes répréhensibles sous prétexte de s'être abandonné à Krsna. Néanmoins, même s'il arrive à une âme qui s'est abandonnée à Krsna de commettre quelque faute en raison de ses habitudes passées, cette faute n'a plus d'effet destructeur. Il s'agit donc de s'attacher fermement aux pieds pareils-au-lotus de Krsna et de Le servir suivant les directives du maître spirituel. De la sorte, on peut demeurer exempt de toute crainte (akuto-bhaya) en n'importe quelle circonstance.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)

 
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